Publié dans Politique

Société civile à Madagascar  - Zéro indépendance, zéro crédibilité !

Publié le vendredi, 27 octobre 2023

Un flop total. L’appel à la mobilisation citoyenne lancé par les Organisations de la Société civile hier n’a pas fait écho auprès des citoyens. En effet, ces organisations sont, de nouveau, montées au créneau en début de semaine. Elles ont appelé à la mise en berne des drapeaux pendant cinq jours pour témoigner de leur inquiétude sur « un danger qui guette le pays ». Pour la journée d’hier, elles ont incité les citoyens à faire retentir les cloches, les klaxons, etc. Autant de consignes qui n’ont pas été suivies et auxquelles les citoyens sont même restés indifférents. D’autant plus que les « coïncidences » politiques pendant lesquelles apparaissent ces déclarations de la société civile sont plus que suspectes. Seul un petit groupe composé de membres de la Société civile ont manifesté aux alentours du centre – ville vers midi.

Comme par hasard,  la sortie médiatique  appelant à cette manifestation s'est faite la veille même de la déclaration de certains syndicats de fonctionnaires qui annonçaient une grève générale. C’est dire à quel point la mobilisation de la Société civile est tout sauf apolitique. Une mobilisation qui sert, et ce de manière très flagrante, la cause du collectif des candidats. Le prétexte évoqué est de pousser les parties prenantes à rejoindre la table des négociations et dialoguer. En d’autres termes, cela revient pourtant à ajourner l’élection présidentielle conformément aux revendications du collectif des candidats.

Militantisme politique

Pour rappel, la Société civile a pour mission de servir de contre – pouvoir au nom de plusieurs causes comme les droits humains, l’environnement, la bonne gouvernance, etc. Des causes qu'elle se doit toutefois de défendre en toute indépendance. Plusieurs questions viennent ainsi à l’esprit par rapport à ces agissements de la Société civile à Madagascar. Si l’objectif est de réellement prévenir une crise politique, pourquoi la Société civile n’a alors pas déployé tous les moyens nécessaires pour assurer la transparence du scrutin en mobilisant des observateurs, intensifiant la sensibilisation des citoyens à s’inscrire sur la liste électorale et surveiller étroitement toute tentative de fraude ? D’ailleurs, il s’avère que des organisations de la Société civile ont déjà bénéficié de financement par les bailleurs de fonds dans ce sens. Qu’ont-elles alors fait de ces financements ?

La réalité est que bon nombre de militants de la Société civile ont déjà choisi leur camp depuis longtemps. Aujourd’hui, ils se réfugient derrière le statut de société civile pour prendre une position purement politique. Et l’on s’étonne encore que la Société civile malgache ne bénéficie d’aucun crédit auprès des citoyens.

 

La Rédaction 

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Kabeso Ampanjakai Toera - Remis officiellement aux Malagasy demain
  • Affaire des Boeing 777 - L’un des inculpés avoue
  • Présidence du Syndicat des administrateurs civils - Rakotondramanana Solofotahiana plébiscité par ses pairs
  • Gouvernement - Un remaniement discuté dans les salons 
  • Affaire Ambohimalaza - Sept patients, dont la mère de Nombana, transférés à l’IMM Anosy
  • Actu-brèves
  • Présidence de la FJKM - Missions titanesques pour le pasteur Zaka Andriamampianina
  • Financement des grands chantiers routiers - Une délégation d'Abou Dhabi à Anosy pour accélérer les projets
  • Présidence de la FJKM - L’élection prévue ce soir à Taolagnaro

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Exploits !
    Qui dit que le sport malagasy coule ? En fait, c’est à la fois affirmatif et négatif. Oui, le sport, dans son ensemble, va à la dérive. Il risque de subir les méfaits du naufrage. Nos athlètes, même les plus brillants sur place, éprouvent les peines du monde pour arriver au … pied du podium. On rate souvent de peu ! L’exemple des Ankoay, filles et garçons, atterre les esprits. Nous avons une équipe nationale (3 X 3 ou 5 X 5), dames ou hommes, disposant des individualités sinon des stars individuelles capables de défier les grandes stars d’ailleurs mais nous trébuchons toujours. Il semble que nos jeunes manquent du punch ou d’atouts décisifs. Erreur de coaching ou d’handicap matériel ? Espérons que la rencontre avec les deux stars américaines ouvrent la voie vers des exploits. Ibidem pour les Barea A qui évoluent dans le critérium de la Coupe d’Afrique…

A bout portant

AutoDiff